Vous avez reçu le BIM Bulletin d’Informations Municipales d’Octobre 2010.
Dans ce bulletin, l’erreur de pagination rencontrée dans celui de juin, au détriment du groupe « Projet de Ville-Projet de Vie » est bien réparée. Christophe GABRIEL, adjoint en charge de la vie économique, de la communication et du Tourisme l’avait annoncé en Conseil Municipal de Septembre : les deux lignes manquantes seront remplacées par quatre lignes ajoutées dans le prochain BIM.
L’opposition de Gauche a donc exploité cet ajout pour construire une évolution tendancieuse.
-On y lit que l’opposition définie par « Projet de Ville-Projet de Vie » dérange les élus majoritaires. Que cette même opposition est l’opposition portoise …! Les élus d’opposition du groupe « Tout pour Saint Nicolas » vont apprécier cet OUKASE de cette Gauche portoise !
-On y lit que les élus majoritaires usent de moyens antidémocratiques d’un autre âge (voir notre précédent article de ce Blog), en empêchant les Portois de s’exprimer oralement au Conseil municipal. Sur ce dernier point, nous ne pouvons pas laisser une telle affirmation sans réagir.
Le Public est le bienvenu à chaque séance du Conseil Municipal (notre article du 12 Février 2009 à lire dans ce Blog). La participation du Public ne peut se faire durant une séance, seuls les élus y travaillent. C’est bien ainsi reconnaître le choix démocratique des Portois lors de chaque élection municipale. Les élus nous représentent. Dans certaines municipalités, Monsieur le Maire autorise le Public à s’exprimer sur une question préalablement remise par écrit avant l’ouverture du Conseil. A Saint Nicolas de Port, la pratique est plus responsable puisque ce droit d’expression après le conseil ne nécessite pas une validation à priori par Monsieur le Maire.
Le sujet abordé dans ce contexte doit concerner la vie de la commune ou du groupement de communes, et éventuellement des débats qui se tiennent en séance du conseil.
Si un Portois peut faire écrire par le groupe des élus de Gauche dans le BIM qu’il s’est trouvé empêché de s’exprimer, c’est à la suite d’une seconde tentative de détourner ce droit d’expression local du public. Le détournement consiste à utiliser ce droit local d’expression comme tribune politique avec des sujets de portées nationales, largement débattus par la TV et la presse nationale. En fin de conseil municipal, le Public et les élus ne doivent pas subir de telles diatribes de portées nationales venant d’un Portois présent dans le Public.
Notre Association soutient donc la réaction des élus du groupe majoritaires, qui en se levant ont suspendus la diatribe dénoncée.
Ce Portois utilisait un sujet de portée nationale, méritant d’être abordé de façon plus responsable : La SECURITE (Lire notre article du 02 Juin 2010)
L’Association des maires de grandes villes de France, présidée par le Socialiste Michel Destot a demandé à TNS Sofres de questionner les 15 et 16 septembre 2010 un échantillon représentatif de 1000 Français sur le sujet de l’insécurité.
Question : Parmi les personnes ou les institutions suivantes, quelles sont, selon vous, celles qui peuvent agir le plus efficacement pour lutter contre la sécurité ?
La police, la gendarmerie |
49 % |
Les Citoyens eux-mêmes |
49 % |
La justice |
37 % |
L’Etat |
37 % |
L’Ecole |
35 % |
Les municipalités |
24 % |
Les associations |
23 % |
Sans opinion |
3 % |
Par tactique politique, ce Portois pose la problématique aux Elus Portois : « Que comptez-vous faire ? ». Ce n’est pas un hasard si les municipalités à minorité de gauche se trouvent attaquées sur le sujet de la sécurité. Il est plus délicat pour ce Portois de critiquer le rôle des Collèges ou des Lycées, car les Conseils généraux et les régionaux sont largement dirigés par des Elus de Gauche ! Pourtant, le sondage montre que l’école doit davantage agir pour lutter contre l’insécurité que les municipalités.
La diatribe de Juin en clôture du conseil municipal était donc doublement inappropriée (thème à portée nationale et cible tendancieuse) et devait logiquement être rejetée.