Le NEP, représenté par son Président, est intervenu en clôture du conseil municipal du 11 Mai 2010. Nous avons eu droit à une gesticulation de Daniel Wisniewski interpellant les élus du conseil : comment allez-vous régler la situation actuelle vécue à Saint Nicolas avec des « adulescents » qui multiplient des incidents ? L’intervention est facile, populiste et démagogique....
La banalisation de la violence est un fait. Rien ou presque rien à
Il a été recensé dans le week-end de la mi-mai pour Paris-Banlieue 91 voitures incendiées, 60 feux de poubelle, 2 bâtiments incendiés, 5 établissements scolaires cambriolés ou vandalisés, 4 affrontements entre bandes avec armes, 28 caillassages sur des véhicules de police et de
L’extra-violence est un phénomène nouveau : les délinquants sont armés. Semaine dernière, une femme de ménage en vacances en camping dans les Landes est tuée à l’arme blanche de 9 coups. Un vendeur de fruits poursuit un voleur, ce dernier se retourne et fait feu sur le vendeur. Lors d’un banal contrôle d’identité, le policier essuie des coups de feu.
Chacun peut compléter cette liste pour confirmer la quotidienneté de la violence.
Monsieur Wisniewski, vous pouvez changer de président, de gouvernement de tout ce que vous voulez, cela ne changera rien à la responsabilité individuelle.
C’est l’action de chaque Portois qui peut ou non inverser la tendance. « Pour se répandre et l’emporter, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien » (Edmund Burke).
Chaque parent, chaque enseignant porte la responsabilité du comportement de nos « adulescents ». Nous sommes tous concernés ! Comment un parent peut aider son enfant dans la bonne conduite quand il utilise les trottoirs pour stationner sa voiture. On constate le relâchement, malgré le rappel du BIM, dans toutes les rues de Saint Nicolas.
Voici un appel d’un enseignant en souffrance :
« Je suis enseignante et je n’en peux plus de cette violence à l’école : les élèves perturbateurs, les agressions verbales, ceux qui ne veulent pas travailler et ne pensent qu’à s’amuser. On est face à un public trop hétérogène. Certains ont des problèmes sociaux, familiaux ou psychiatriques et rien n’est fait pour aider les enseignants. Nous ne sommes pas soutenus par nos chefs d’établissements qui ne veulent pas de vague et ne s’occupent pas des problèmes de discipline ou préfèrent insinuer que certains enseignants manquent d’autorité ou n’ont pas une bonne pédagogie. C’est une honte ! Car cette profession, même si peu osent en parler, est en grande souffrance. Il faudrait des psychologues et des assistants de vie scolaire pour aider les élèves qui n’arrivent pas à suivre et donc posent des problèmes de comportement. Et il faudrait une vraie médecine du travail pour aider les enseignants qui sont dépassés et se sentent constamment humiliés. Il faut réinstaurer le respect de l’enseignant, réinstaurer de l’autorité et non laisser la politique de l’enfant roi s’installer. Il faut enfin rendre à l’éducation nationale sa dignité. »
Parents, vous ne pouvez pas vous soustraire à votre rôle éducatif, surtout avec le vécu décrit ci-dessus dans l’éducation nationale.
L’ambition actuelle des Parents est de fournir une chambre à chaque enfant. Pour sa liberté, il dispose d’une TV, voire de l’accès à internet…
Il suffit de regarder les dessins animés "proposés" aux enfants et "imposés" par les parents sans aucun contrôle....(chacun sa tranquillité) pour comprendre la banalisation de la violence auprès de nos jeunes.
Il vaut mieux prévenir avec les parents, que corriger avec
Jypé
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire