MA REPONSE . . . UN ECLAT DE RIRE!

Le Conseil Municipal a tenu sa réunion de Janvier le Mercredi 30 Janvier 2013.

Il s’agissait de préparer le vote du Budget d’ici fin Mars, en permettant la formalisation d’un D.O.B., Débat d’Orientation Budgétaire, entre les élus.

Le D.O.B. concernait le poste FINANCES et les postes EAU et ASSAINISSEMENT.

Josette LECOMTE replaça le débat dans le contexte actuel : 2013 se présente défavorablement, avec une croissance estimée à 0,4%, une consommation des ménages évaluée à 0,3%,  et l’annonce d’une réduction des dotations de l’Etat vers les Communes appliquée déjà en 2014 et 2015.

Contrairement à 2012, cette année, un emprunt de 1 Million d’euros viendra en renfort des apports de cessions engagées, pour assurer la poursuite des projets engagés. Il n’est pas décidé de hausse des taux d’imposition pour 2013. Les bases fiscales ne devraient pas évoluer de plus de 1,5%.

Luc Binsinger ouvre le D.O.B. et David SARRADO suggère de ne s’intéresser cette année qu’aux discussions au plan local sans évoquer le contexte décidé par ses amis désormais au Gouvernement de la France. Ce revirement lui semble bien opportun ! « Vous dites que les réalisations Champy et Brudchoux se feront au rythme de l’aide de l’Etat. Est-ce à dire que la commune seule ne fera plus rien ? ».

Christophe GABRIEL lance le débat par la question suivante «OK pour ne discuter qu’au plan local, mais si l’Etat se désengage, vous, Projet de ville, projet de vie, vous faites quoi ?  ».

Jean-Louis BAUDY affirme que si les finances doivent être trouvées, l’effort de tous les Portois doit être envisagé. Après un retour aux abattements d’avant 2012, une augmentation générale des taux d’imposition serait appliquée. Et très sérieusement, ajoute qu’une diminution des indemnités des Elus serait un signe favorable.

Christophe GABRIEL demande alors ce que donnerait le calcul de J.L. BAUDY en volume de hausse de la fiscalité locale ? Alimentez le débat !

Ma réponse, annonce Jean-Louis BAUDY, c’est UN ECLAT DE RIRE.

Les Elus ont compris que pour débattre, il faut être DEUX !

Le D.O.B. sur l’EAU et l’ASSAINISSEMENT a été, en conséquence, escamoté.

Le seul centre d’intérêt de l’équipe d’opposition municipale se trouva dans la comparaison entre la situation en 2000 (époque PICHEREAU) et en 2012.Une comparaison sans conclusion.

En résumé de ce conseil, une occasion de débat manquée, . . .par un éclat de rire !